Y'a quoi ce soir a la télé?
+3
mat
sasseur
fluti
7 participants
Le Bar :: Vu Lu Entendu :: Vu
Page 1 sur 2
Page 1 sur 2 • 1, 2
Y'a quoi ce soir a la télé?
hier soir en VO sur la 5
Las Vegas Parano
Je me ferais jamais a la coupe de Johnny Depp dans ce film...
Il parle en plus tout le long du film avec une clope dans la bouche, en VO incomprehensible...
Genial!
Las Vegas Parano
Je me ferais jamais a la coupe de Johnny Depp dans ce film...
Il parle en plus tout le long du film avec une clope dans la bouche, en VO incomprehensible...
Genial!
sasseur- Priez pour elle
- Nombre de messages : 825
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 13/09/2005
Re: Y'a quoi ce soir a la télé?
white rabbit…
ma meilleur scène et celle de l'entrée dans un casino sous ether…
ma meilleur scène et celle de l'entrée dans un casino sous ether…
sasseur- Priez pour elle
- Nombre de messages : 825
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 13/09/2005
Re: Y'a quoi ce soir a la télé?
oui...
celle avec le flic aussi...
il ne fait pas comme tout le monde, ne s'arete pas mais accelere pour trouver un coin tranquil...
celle avec le flic aussi...
il ne fait pas comme tout le monde, ne s'arete pas mais accelere pour trouver un coin tranquil...
Re: Y'a quoi ce soir a la télé?
ah faut que je lève mes fesses pour changer de chaîne!...fluti a écrit:un bon vieux film, Cube
sasseur- Priez pour elle
- Nombre de messages : 825
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 13/09/2005
sasseur- Priez pour elle
- Nombre de messages : 825
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 13/09/2005
Re: Y'a quoi ce soir a la télé?
mat a écrit:un filme de cube avec des femme a poilbe?
MDR
koidi ?- marié à une juinette, il a fini jeune père...
- Nombre de messages : 534
Localisation : Loin
Date d'inscription : 14/09/2005
Re: Y'a quoi ce soir a la télé?
J'mate "La traque" sur canal+, un vieux film avec Marielle, Constantin, Léotard, Lonsdale... c'est glauque comme film ! Histoire de chasseurs qui violent une meuf et qui cherchent à étouffer l'affaire... Léotard (le violeur) a une bastos dans le buffet... C'est pas fini, c'est une traque...
Pas de lapin en vue, pas de cerf ni de gnou... ils coursent une meuf avec des chiens...
Glauque !
Pas de lapin en vue, pas de cerf ni de gnou... ils coursent une meuf avec des chiens...
Glauque !
koidi ?- marié à une juinette, il a fini jeune père...
- Nombre de messages : 534
Localisation : Loin
Date d'inscription : 14/09/2005
Re: Y'a quoi ce soir a la télé?
Je raconte pas la fin... trop glauque.
koidi ?- marié à une juinette, il a fini jeune père...
- Nombre de messages : 534
Localisation : Loin
Date d'inscription : 14/09/2005
Re: Y'a quoi ce soir a la télé?
Un bon Bruce avec un Mac Dal... de quoi se réconcilier avec le dimanche...
sasseur- Priez pour elle
- Nombre de messages : 825
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 13/09/2005
Re: Y'a quoi ce soir a la télé?
moi j'ai vu Doom au ciné et ben ça péte!
encore mieux que resident evil!
encore mieux que resident evil!
Re: Y'a quoi ce soir a la télé?
France 3 - 23.20
Documentaire : "Vies et morts d'Andy Warhol".
Un très beau documentaire qui donne une nouvelle lecture d’un personnage controversé et souvent déformé par les médias jusqu’à la caricature.
Underground story
Si l’on en croit Truman Capote, les monstres sont aussi rares que les asperges sauvages dans un potager. L’écrivain s’y connaissait en légumes. L’une des raisons pour lesquelles il fréquentait les riches est que l’on mange chez eux des légumes merveilleux. L’autre raison est que la conquête de New York ne se fait pas sans l’assentiment des piliers marmoréens de la bonne société. Andy Warhol le savait lui aussi.
Au début des années 1950, Capote est la coqueluche de New York et Warhol le bombarde de lettres pleines de plumes d’oiseaux colorées tant il l’admire de frayer avec le gratin de la 5 e Avenue. Avec son indulgence habituelle, l’écrivain gigolo verra dans ce gringalet timide venu de Pennsylvanie l’archétype du paumé à qui il n’arrivera jamais rien. Erreur de jugement remarquable. Car Warhol se bat déjà sur tous les fronts. Dessinateur au talent subtil et original, il croule sous les commandes : cartes de vœux, pochettes de disque, illustrations de magazines, mais surtout publicités de mode féminine où son chic décalé fait merveille. Bientôt, il envisage une autre forme d’aventure : la peinture. L’expressionnisme abstrait tient encore le haut du pavé, mais la révolution pop est en marche. Jasper Johns, Rauschenberg, Lichtenstein ont un temps d’avance. Ils ont déjà commencé à détourner les images de la culture populaire américaine, bouteilles de Coca-Cola, bandes dessinées, et les galeries new-yorkaises les exposent. Warhol sera pourtant le premier à avoir sa photographie dans « Time », et ses répétitions de boîtes de soupe Campbell’s vont faire entrer son nom dans tous les foyers. Que vient faire un illustrateur raffiné de son espèce dans la culture de masse ? Peut-on se prétendre artiste quand on se borne à reproduire des étiquettes ? En guise d’éclaircissement, l’artiste se borne à dire qu’il aime la soupe car sa maman en préparait d’excellentes quand il était enfant.
Déjà, il manifeste ce mélange d’empathie, de roublardise et de réactivité qui va le propulser très haut. 1962, année charnière. Il réalise la série des « Marilyn » après le suicide de l’actrice et surfe sur la vague émotionnelle soulevée par l’événement. Les stars ont toujours été au centre de ses préoccupations. Tout jeune, entre une dépression nerveuse et une scarlatine, le dernier né d’Ondrej et Julia Warhola, paysans des Carpates émigrés aux Etats-Unis, écrivait aux actrices hollywoodiennes. Plus tard, le lycéen brimé par les costauds de la classe et complexé par la dépigmentation de sa peau développa un appétit de gloire insatiable. Devenu aussi célèbre que Mick Jagger ou Bob Dylan, Andy Warhol, bien qu’agissant souvent en adulte, continuera de vivre avec un enfant en lui qui rêvait de devenir une Shirley Temple au masculin et de ne jamais grandir, la tête saupoudrée de poussière magique.
La Silver Factory est un grand loft au troisième étage du 231 East 47th Street, à Manhattan. Les âmes perdues y sont accueillies à bras ouverts, mais aussi les acteurs séduisants, les jeunes femmes prometteuses, les oisifs, les poètes et les écornifleurs, les mannequins, les cinéastes expérimentaux et les déjantés, les travestis, les brillants causeurs et les musiciens, de Lou Reed au Velvet Underground. L’atmosphère est toxique, brillante, sensuelle, stimulante. Warhol, qui ne supporte pas la solitude, a besoin de ce vivier. Un espace est dévolu à la peinture, un autre aux interviews audio, un autre aux interviews filmées, et la mécanique tourne inlassablement. Le maître des lieux a une vision globale, polémique, très personnelle de l’art. Il veut également gagner le plus d’argent possible car le pouvoir est inséparable de l’argent. C’est donc une lutte incessante entre le chaos et l’ordre, un happening jalonné de drames, autour de ce personnage ectoplasmique et suractif, à la fois araigne et assistante sociale.
Vers la fin, lui qui avait voulu exclure le facteur humain de son art ressemblait à une sérigraphie un peu floue. La transmutation avait eu lieu, il était devenu une marchandise offerte aux médias, un produit de grande consommation, au même titre que le Coca-Cola ou Marilyn Monroe. Andy Warhol pouvait se fondre dans la nuit originelle. Ses images survivraient.
Documentaire : "Vies et morts d'Andy Warhol".
Un très beau documentaire qui donne une nouvelle lecture d’un personnage controversé et souvent déformé par les médias jusqu’à la caricature.
Underground story
Si l’on en croit Truman Capote, les monstres sont aussi rares que les asperges sauvages dans un potager. L’écrivain s’y connaissait en légumes. L’une des raisons pour lesquelles il fréquentait les riches est que l’on mange chez eux des légumes merveilleux. L’autre raison est que la conquête de New York ne se fait pas sans l’assentiment des piliers marmoréens de la bonne société. Andy Warhol le savait lui aussi.
Au début des années 1950, Capote est la coqueluche de New York et Warhol le bombarde de lettres pleines de plumes d’oiseaux colorées tant il l’admire de frayer avec le gratin de la 5 e Avenue. Avec son indulgence habituelle, l’écrivain gigolo verra dans ce gringalet timide venu de Pennsylvanie l’archétype du paumé à qui il n’arrivera jamais rien. Erreur de jugement remarquable. Car Warhol se bat déjà sur tous les fronts. Dessinateur au talent subtil et original, il croule sous les commandes : cartes de vœux, pochettes de disque, illustrations de magazines, mais surtout publicités de mode féminine où son chic décalé fait merveille. Bientôt, il envisage une autre forme d’aventure : la peinture. L’expressionnisme abstrait tient encore le haut du pavé, mais la révolution pop est en marche. Jasper Johns, Rauschenberg, Lichtenstein ont un temps d’avance. Ils ont déjà commencé à détourner les images de la culture populaire américaine, bouteilles de Coca-Cola, bandes dessinées, et les galeries new-yorkaises les exposent. Warhol sera pourtant le premier à avoir sa photographie dans « Time », et ses répétitions de boîtes de soupe Campbell’s vont faire entrer son nom dans tous les foyers. Que vient faire un illustrateur raffiné de son espèce dans la culture de masse ? Peut-on se prétendre artiste quand on se borne à reproduire des étiquettes ? En guise d’éclaircissement, l’artiste se borne à dire qu’il aime la soupe car sa maman en préparait d’excellentes quand il était enfant.
Déjà, il manifeste ce mélange d’empathie, de roublardise et de réactivité qui va le propulser très haut. 1962, année charnière. Il réalise la série des « Marilyn » après le suicide de l’actrice et surfe sur la vague émotionnelle soulevée par l’événement. Les stars ont toujours été au centre de ses préoccupations. Tout jeune, entre une dépression nerveuse et une scarlatine, le dernier né d’Ondrej et Julia Warhola, paysans des Carpates émigrés aux Etats-Unis, écrivait aux actrices hollywoodiennes. Plus tard, le lycéen brimé par les costauds de la classe et complexé par la dépigmentation de sa peau développa un appétit de gloire insatiable. Devenu aussi célèbre que Mick Jagger ou Bob Dylan, Andy Warhol, bien qu’agissant souvent en adulte, continuera de vivre avec un enfant en lui qui rêvait de devenir une Shirley Temple au masculin et de ne jamais grandir, la tête saupoudrée de poussière magique.
La Silver Factory est un grand loft au troisième étage du 231 East 47th Street, à Manhattan. Les âmes perdues y sont accueillies à bras ouverts, mais aussi les acteurs séduisants, les jeunes femmes prometteuses, les oisifs, les poètes et les écornifleurs, les mannequins, les cinéastes expérimentaux et les déjantés, les travestis, les brillants causeurs et les musiciens, de Lou Reed au Velvet Underground. L’atmosphère est toxique, brillante, sensuelle, stimulante. Warhol, qui ne supporte pas la solitude, a besoin de ce vivier. Un espace est dévolu à la peinture, un autre aux interviews audio, un autre aux interviews filmées, et la mécanique tourne inlassablement. Le maître des lieux a une vision globale, polémique, très personnelle de l’art. Il veut également gagner le plus d’argent possible car le pouvoir est inséparable de l’argent. C’est donc une lutte incessante entre le chaos et l’ordre, un happening jalonné de drames, autour de ce personnage ectoplasmique et suractif, à la fois araigne et assistante sociale.
Vers la fin, lui qui avait voulu exclure le facteur humain de son art ressemblait à une sérigraphie un peu floue. La transmutation avait eu lieu, il était devenu une marchandise offerte aux médias, un produit de grande consommation, au même titre que le Coca-Cola ou Marilyn Monroe. Andy Warhol pouvait se fondre dans la nuit originelle. Ses images survivraient.
sasseur- Priez pour elle
- Nombre de messages : 825
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 13/09/2005
Re: Y'a quoi ce soir a la télé?
pfffmat a écrit:j'ai vu la fin… c'etait très interessant…!
je me suis endormie avant que ça commence…
sasseur- Priez pour elle
- Nombre de messages : 825
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 13/09/2005
Re: Y'a quoi ce soir a la télé?
ouah la moule!
en tous cas, il a eu une drôle de mort…
et il a vraiment une tronche étrange…
en tous cas, il a eu une drôle de mort…
et il a vraiment une tronche étrange…
Re: Y'a quoi ce soir a la télé?
pt1 pour une fois que je me couche pas à 2 heures!!!mat a écrit:ouah la moule!
en tous cas, il a eu une drôle de mort…
et il a vraiment une tronche étrange…
chuis dég
sasseur- Priez pour elle
- Nombre de messages : 825
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 13/09/2005
Re: Y'a quoi ce soir a la télé?
J'ai adoré!
sasseur- Priez pour elle
- Nombre de messages : 825
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 13/09/2005
Page 1 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» Il vous faut quoi de plus...
» Photos de n'importe quoi !
» Vous faites quoi ce weekend?
» Et vous, vous écoutez quoi en ce moment ?
» Photos de n'importe quoi !
» Vous faites quoi ce weekend?
» Et vous, vous écoutez quoi en ce moment ?
Le Bar :: Vu Lu Entendu :: Vu
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|